Ce séminaire est une introduction aux écritures alternatives de la recherche. Cette notion évoque un déplacement du texte scientifique vers d’autres formes de production et d’écriture de la recherche. Elle renvoie à de nouvelles épistémologies à la croisée de la recherche et de langages créatifs inscrits dans l’audiovisuel (vidéo, photographie, son, podcast, réalité virtuelle), l’art (dessin, bande dessinée, peinture, sculpture, street art), les arts scéniques (théâtre, performance) et le digital (sites, web-documentaire, blog, carnet en ligne, réseaux sociaux).
Les écritures alternatives connaissent un véritable essor dans le contexte actuel de démocratisation des outils et des supports digitaux, d’injonctions pour la science ouverte et l’impact social de la recherche, de porosité entre le monde scientifique et les industries créatives, et de débats sur la co-construction et les approches participatives, la médiation, la vulgarisation et la valorisation de la recherche.
Notre objectif sera double. Le premier consistera à relier ces prérogatives et débats à ceux qui animent les écritures alternatives, à réfléchir à la pertinence même de la notion d’écriture alternative, et à aborder les enjeux scientifiques, politiques, institutionnels et citoyens qui traversent ces questions. Le second visera à explorer de nouvelles manières de faire de la recherche et d’imaginer des projets hybrides mêlant texte, son et image conçus avec de nouveaux supports et outils pour circuler au-delà des cercles académiques restreints.
Ce séminaire réfléchira aux écritures alternatives en abordera des questionnements centraux en sciences humaines et sociales en s’appuyant sur des présentations de travaux produits par des chercheurs et des créateurs. Il sera ouvert à des doctorant.e.s, des étudiant.es et des chercheurs.ses extérieurs afin d’enrichir les échanges.